La cuisine macrobiotique : le secret de la longévité ?

Avant tout, replaçons les choses dans leur contexte, qu’est-ce que la macrobiotique ?
La macrobiotique est une pensée philosophique qui utilise les concepts asiatiques de Tao, le Yin et le Yang, deux forces cherchant à se réunifier pour former un tout. Elle a pour but d’atteindre l’harmonie entre l’homme, l’environnement et l’Univers.
Appliquer cette pensée permettrait de résoudre les problèmes majeurs de notre existence en trouvant un équilibre et une pondération en toutes choses. Elle libérerait notre force vitale appelée le QI (ou chi) et favoriserait la guérison de tout type de maladie.

Présent depuis la Grèce antique le mot « macrobiotique » était utilisé pour illustrer un état de bonne santé et de longévité. Reprit par un Japonais du nom de Georges Oshawa, dans les années 20, cette méthode se démocratise en occident rapidement de par ses bienfaits reconnus, notamment dans le cadre des régimes alimentaires.

La pratique de cette philosophie passe en premier lieu par l’alimentation : comme dans le concept de Yin et de Yang,il faut trouver le bon équilibre et écouter son corps.
Chaque aliment peut être placé en Yin ou en Yang selon ses caractéristiques nutritionnelles, mais également en fonction de son goût, de sa couleur, de la façon dont il pousse ou bien sa richesse nutritive.

Les aliments yang sont les éléments « puissants » de notre alimentation avec des saveurs plutôt amères et salées. On peut compter dans cette catégorie la viande, le café, le ginseng, les algues, les céréales telles que le riz complet, les lentilles, les poissons gras tels que le saumon, les haricots Azukis, le sarrasin, le thé… Ainsi, tous ces ingrédients possèdent du sel raffiné propice à l’assèchement du corps.

Les aliments yin eux sont les éléments « doux » de notre régime alimentaire tel que les sucres raffinés, le miel et le lait, mais aussi les légumes tels que les aubergines, les asperges, les épinards, les artichauts, les légumes à feuilles, les petits pois, les champignons, les haricots (sauf azukis) ; les légumineuses comme les pois chiches ou les pois cassés ; les fruits tels que les tomates et l’ananas, les bananes, le gingembre.

Sur le long terme, il a pour but de réduire les sources de protéine animale pour les remplacer progressivement par des sources de protéine végétale plus riche en vitamines et minéraux.
Ainsi appliquée correctement, la cuisine macrobiotique a de nombreux intérêts nutritionnels.

Les bienfaits de cette cuisine

Détoxifiant naturel de l’organisme, la cuisine macrobiotique permet d’assainir et de maintenir l’équilibre acido-basique de l’intestin en préservant les nutriments et vitamines essentiels de celui-ci. Il permet ainsi d’apaiser le foie et la flore intestinale grâce aux produits lacto-fermentés tels que le tamari ou le Miso qui est une source intéressante de probiotiques.

Parfait donc après les lendemains de fête difficiles ou les grands repas de famille !

De plus, le choix des aliments de ce mode de vie, moins transformés que dans nos habitudes alimentaires actuelles, permet un apport en calcium et en potassium plus poussé.

Cette philosophie permet également d’avoir un meilleur contrôle sur sa glycémie ainsi que sur son poids de par la consommation de calories contrôlées grâce à l’absence de graisses et de sucres transformés. Il permet donc de garder la ligne tout en faisant le plein de vitamines.

Ainsi, bénéfique pour le corps en nous permettant de retrouver notre harmonie intérieure, le régime macrobiotique nous permet finalement de remettre en question nos habitudes alimentaires et de prendre plus de temps pour manger, diminuant ainsi le stress de notre quotidien.
Les repas doivent se prendre détendus et la mastication se doit d’être prolongée pour apprécier les nutriments ingérés, mais aussi pour augmenter le sentiment de satiété.

Quelques aliments importants de la cuisine macrobiotique

Se basant majoritairement sur des produits frais et non transformés, la cuisine macrobiotique comporte quelques aliments faciles à utiliser, idéale pour apprendre à cuisiner :

Le soja

Cette légumineuse, très présente dans la cuisine japonaise se décline sous plusieurs formes telles que : le tofu, le lait de soja, la farine de soja, le tonyu ou encore l’huile de soja. Riche en protéines végétales et en acides gras essentiels, le soja permettrait de réduire le taux de cholestérol dans le sang. De plus, le rôle des isoflavones dans la prévention de l’ostéoporose et des risques de cancers, notamment du sein, sont à l’étude. .

Déclinable sous forme de condiments avec le tamari et le shoyu, il est facile d’emploi et remplace parfaitement le sel et le vinaigre dans les sauces. Sous forme plus solide, il est idéal en salade ou mariné avec des épices afin de remplacer la viande des repas traditionnels. Enfin, sous forme soyeuse, il accompagnera vos légumes pour les rendre plus crémeux ou vos soupes telle que la soupe Miso pour la rendre plus consistante.

Le tofu 

Le tofu est une patte blanche créé à base de lait de soja riche en protéines, en magnésium et calcium, il représente une des bases de la cuisine asiatique et a su se rendre indispensable en Europe. On le retrouve principalement coupé en cubes dans les soupes ou dans les salades, ou émietté dans des galettes.

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Le riz

Dans la famille des féculents, le riz est l’un de nos meilleurs alliés pour l’organisme ! Ses bienfaits sont nombreux tel que le fait qu’il ne fasse pas grossir. En effet, il offre un fort pouvoir de satiété et est réputé pour sa pauvreté en lipides. Aussi, il permet de diminuer la consommation des graisses saturées.

De plus, il est une bonne source de vitamines b1, de vitamines b3 et de vitamines b5, mais aussi de minéraux tels que le potassium, le magnésium ou encore le phosphore.
Riche en fibre, il facilite la digestion et la régule notamment en cas de troubles digestifs.

Complet ou blanc il existe plus de 2000 variétés de riz cultivé dans plus de 100 pays. Idéalement complet, on évitera les riz précuits et on le rincera à de nombreuses reprises dans de l’eau froide avant cuisson.

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Le miso

Le miso est un ingrédient fondamental de la cuisine japonaise. Composé d’eau, de soja, de sel et de graines (riz, sarrasin, blé, millet ou seigle – selon le type de miso) il est fermenté, de quelques semaines à quelques années selon le type de miso.

Celui-ci se décline en 3 couleurs qui indique son niveau de maturation :  blanc, brun ou marron.

Riche en protéine et nutriments (en vitamines B12 notamment) le miso est un accompagnement parfait pour donner du goût à vos plats : en soupe avec la célèbre soupe Miso, il se marie également parfaitement avec des légumes ou du soja en marinade.

Avec son goût plus ou moins salé, il se décline en plus d’une centaine de variétés en fonction de son lieu de fabrication au Japon. Divisé en 3 catégories : kome miso, le mugi miso, et le mame miso il devient plus salé au court de la fermentation.

Attention ! Il ne faut pas trop cuire la pâte miso, au risque de la voir perdre tous ses nutriments – et donc ses bénéfices.

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Le gingembre

Le gingembre est une racine très appréciée dans la cuisine japonaise. Elle possède des propriétés antiseptiques qui stimuleraient l’énergie globale en agissant tel un anti-fatigue pour booster l’organisme et ses défenses immunitaires.

Son haut taux de manganèse permet de mieux synthétiser les glucides et les lipides, diminuant ainsi l’accumulation des graisses dans l’organisme. Et ses vertus permettent de faciliter la digestion et potentiellement de dégonfler le système digestif.

Frais ou en poudre (idéalement frais), il se consomme en boissons à n’importe quel moment de la journée en infusion ou en smoothie. Mariné, il est appelé gari et se mange en accompagnement avec du riz ou des sushis, mais patience, car il faut deux à trois semaines avant de pouvoir le déguster sous cette forme !

Les algues

Les feuilles d’algue, couramment utilisées au Japon en cuisine ou en snack, ont de nombreux avantages outre le fait d’être peu caloriques et très riches en protéines.
L’une des principales se nomme Nori : ces feuilles d’algues extra-fines séchées, surtout présentes dans les makis ou témaki.
Elle contient des minéraux puissants comme de l’iode, du magnésium, du calcium, du fer ou encore des antioxydants. Enfin, elles ont une forte teneur en fibres, qui facilitent la digestion.

Légèrement salées et fondantes au contact de l’eau, elles sont idéales en salade ou en accompagnement de plats tels que la soupe miso ou les sushis.

Reconnue pour de nombreuses vertus, chaque algue possède les siennes !
Pour la perte de poids, prenez de l’agar-agar pour ses vertus hypocaloriques. Enfin, nous choisirons le nori,pour ses différentes vitamines telles que de la vitamine A pour les antioxydants, la vitamine B2 pour la croissance, la vitamine B9 pour le bon fonctionnement du système immunitaire et de la vitamine C qui nous protégera des infections.

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Les nouilles

Nourritures favorites des Japonais, il existe de nombreuses spécialités basées sur différents types de pâtes tels que les udon, les ramen, les somen, les soba… De tailles différentes, élaborées à partir de différents blés, les pâtes japonaises sont faibles en glucides.

Parmi cette large variété, nous retrouverons les soba qui sont des nouilles de sarrasin composées d’un mélange de farine de sarrasin et de blé, mélangé à de l’eau pour obtenir de longs « spaghettis », idéal pour les recettes traditionnelles aussi bien chaudes dans un bouillon bien relevé que froides dans une sauce sucrée-salée à base de sauce soja et d’algue.

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Le thé vert

Saviez-vous que le thé vert est la boisson la plus consommée au Japon et ce, durant toute la journée. Fondamental de la cuisine macrobiotique, le thé vert contient des polyphénols en grande quantité, lui donnant ainsi des propriétés anti-oxydantes qui aident à renforcer nos défenses immunitaires.

Encore un atout santé japonais à intégrer dans son alimentation si ce n’est pas déjà le cas ! Idéal froid ou en infusion, il possède un goût assez prononcé de nature qui saura séduire les amateurs de bon thé. De différentes qualités, il faut faire attention de bien le sélectionner et de ne pas le laisser bouillir trop longtemps au risque de le voir perdre ses bienfaits.

Haut en théine, il sera déconseillé après le goûter pour les plus sensibles d’entre nous !

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